Transculturalisme, interculturalisme et multiculturalisme au Brésil

 

« Les cultures qui ont fourni un horizon de pensée à un grand nombre d’êtres humains […] sont presque certaines de renfermer quelque chose qui mérite notre admiration et notre respect, même si cela s’accompagne de beaucoup d’autres choses que nous serons forcés de détester et de rejeter », c’est ce qu’écrit Charles Taylor dans son livre Multiculturalisme, différence et démocratie, publié en 2009.

La culture est définie dans le dictionnaire Larousse en ligne comme « l’ensemble des phénomènes matériels et idéologiques qui caractérisent un groupe ethnique ou une nation, une civilisation, par opposition à un autre groupe ou à une autre nation [1] ». Le culturalisme y est interprété à son tour comme un courant de l’anthropologie nord-américaine qui considère que « chaque culture donnée modèle une personnalité individuelle typique, une structure psychologique, un comportement, des idées, une mentalité particuliers. ».

 

 

1. Le transculturalisme     

 

La naissance du mot « transculturel » semble remonter à la réflexion de l’anthropologue cubain Fernando Ortiz, qui introduit, en 1940, le mot « transculturation ». Ce néologisme signifie pour lui un phénomène résultant de la rencontre et du rapprochement de cultures, processus au cours duquel une communauté emprunte certains matériaux à la culture majoritaire pour se les approprier et les refaçonner à son propre usage, tout en perdant des éléments de sa culture antérieure.

Depuis, les mots transculturel/transculturalisme sont utilisés dans les tentatives d’interprétation potentielle d’une réalité métissée.

Tentons d’analyser de façon succincte comment ce processus s’est déroulé au Brésil, en fonction des cultures qui s’y sont rencontrées à différents moments de l’Histoire de ce pays.

 

 

1.1 France-Brésil

 

La culture française  a toujours été présente dans l’Histoire du Brésil, surtout après l’arrivée de la Mission Française en 1816. La France a beaucoup contribué à la rénovation des arts et aux changements culturels et sociaux du pays, ainsi qu’à la construction de l’identité brésilienne. Elle a influencé les élites, déterminé des modèles de vie sociale et intellectuelle, de la philosophie à la mode, et de la gastronomie à la littérature. Selon les rapports démographiques brésiliens, 40 383 Français ont immigré au Brésil de 1819 à 1940 [2]

La ville de Pelotas, dans l’extrême sud du Brésil, est en partie française, ce qui s’est traduit en termes de richesse, d’opulence, de raffinement, d’élégance aristocratique [3].

Lors de l’occupation portugaise et des mouvements migratoires des Français au Brésil, un fort exemple de transculturalisme Brésil-France serait l’absorption, par le Brésil, de certains éléments culturels français comme la Quadrille, la danse typique du nord-est brésilien (“Quadrilha”, en portugais) : apparue dans les salons de la Cour Française et faisant partie des festivités du mois de Juin, cette danse sert à remercier les saints (saint jean et saint joseph) pour les bonnes récoltes. Les robes utilisées représentent la richesse de la Cour et le nom des  pas sont tirés de la langue française (« anarriê », en arrière ; « alavantu », en avant tous ; « balancê », balancez ;  « tour »  etc.).  Environ 146 mots de la langue française ont été aussi directement intégrés au dictionnaire Brésilien :

 

 

Liste de quelques mots français faisant partie du vocabulaire du portugais brésilien [4]

 

 

Selon la linguiste brésilienne Jaciara Mesquita, ces exemples de mots font allusion à l’arrivée des items lexicaux français apportés au Brésil par l’élite de Rio de Janeiro, qui a découvert à Paris, à la Belle Époque (fin XIXe, début XXe siècle), la façon de vivre à la française. Cela leur a permis de cultiver des habitudes propres de la noblesse ou d’un statut élevé. Pour cette raison, il n’est pas rare de trouver des mots ou expressions françaises au Brésil.

D’après la journaliste brésilienne Valéria Peixoto de Alencar [5], la France a exercé une forte influence sur le Brésil dans le domaine de la culture, plus précisément de l’art. En 1816, et à la demande de la Couronne portugaise, arrive effectivement à Rio de Janeiro, ancienne capital du Royaume du Portugal au Brésil, un groupe d’artistes français (la Mission Artistique Française). Leur mission officielle était l’enseignement des arts plastiques au Brésil et a abouti à la création de l’Imperial Academia e Escola de Belas-Artes [l’  « Impériale Académie et École des Beaux-Arts »]. Cet événement a marqué le scénario artistique brésilien : les artistes peignaient, dessinaient, sculptaient et construisaient selon la mode européenne, dans un style néoclassique. De ce groupe, faisaient partie les artistes :

– Jean Baptiste Debret et Nicolas Antoine Taunay, peintres ;
– Auguste Marie Taunay, Marc et Zephirin Ferrez, sculpteurs ;
– Grandjean de Montigny, architecte.

La langue portugaise a prêté elle aussi certains mots au vocabulaire français. Selon les Dictionnaires Larousse, les « lusitanismes » représentent tout ce qui vient de la Lusitanie ou du Portugal et qui ont un rapport  avec la langue portugaise.

 

 

1.2. Allemagne-Brésil 

 

« Il me semble que nos bons compatriotes dans cette nature sud-américaine libre, où ils se trouvent exposés à des luttes contre des obstacles naturels, développent plus de détermination et décident d’agir… cela ne leur a pas été facile, mais ils ont réussi : les anciens serviteurs allemands sont désormais des seigneurs grâce à leur travail »
Robert Avé-Lallemant, Voyage dans la Province du Rio Grande do Sul, 1858 [6]

 

L’immigration allemande dans le Sud du Brésil a été très intense entre les siècles XIX  et XX pour deux raisons : les problèmes sociaux en Europe et l’immense quantité de terres à disposition au Brésil. Un teuto-brasileiro ou germano-brésilien est un brésilien qui a un ascendant allemand: en allemand Deutschbrasilianer. Les estimations de l’année 2000 montrent que cinq millions de brésiliens sont descendants d’allemands. Des milliers de descendants d’immigrants ont été instruits en allemand et ne parlent pas le portugais du Brésil [7]. Joinville est la ville brésilienne-allemande la plus connue et qui préserve les traditions et les fêtes allemandes [8] :

–          Le Kerb, la fête d’inauguration des églises ;
–          Oktoberfest [9], la fête d’octobre, ou la fête de la bière ;
–          La fête de la cumeeira ou Richtfest : la fête d’inauguration d’une maison ;
–          Schutzënfest ; la fête des tireurs, ou le roi du tir ;
–          Erntefest, la fête de la récolte ressemble un peu à la thanksgiving [10] ;
–         Schlachtfest, la fête du porc : ou un porc est cuit ou frit et est partagé entre les voisins.

 

 

1.3. Japon-Brésil

 

Un ensemble d’articles publiés sur ce site a déjà eu comme thème l’immigration japonaise au Brésil, depuis le début du XXe siècle à nos jours.

Rappelons donc seulement que le sud du Brésil, en particulier, a subi une forte influence nippone : des nombreux temples shintoïstes [11], des restaurants de yakisoba [12], de sushi et de sashimi [13], des établissements de karaoké et des supermarchés spécialisés en produits japonais : des divers types de sauces au soja ; même le cocktail le plus connu au Brésil, la caipirinha [14], a gagné une version japonaise avec le saké : la sakerinha.
Le pays a également absorbé la culture japonaise en ce qui concerne les arts martiaux : l’aïkido [15], le karaté, le jiu-jitsu brésilien [16], le kendo [17], le sumo [18] et le Judo [19].

 

 

2.L’interculturalisme                                                                                                                 

 

Ce concept se définit par une philosophie d’échange entre les groupes culturels d’une société donnée. D’après l’auteur et conférencier international Laurent Goulvestre, l’  « interculturalisme » est « un entrelacement de cultures ; une notion d’échanges, de partages, d’attention envers l’autre, de croisements et de sensibilités […]. Ce ne sont pas alors des cultures qui se rencontrent mais des individus porteurs de cultures, ou des populations marquées culturellement. Devenir interculturel, c’est donc devenir sensible aux variables de l’autre.» [20]. C’est agir en harmonie avec la culture en question, « un modèle d’intégration et de gestion de la diversité ethnoculturelle.», tout en préservant les différences individuelles. Selon le rapport Bouchard-Taylor [21], l’interculturalisme serait « une façon de promouvoir les rapports ethnoculturels caractérisée par les interactions dans le respect des différences ».

Le Brésil partage sa culture avec le monde : Ce pays est internationalement connu pour ses fêtes populaires telles que le carnaval et la saint Jean. La joie et l’enthousiasme des Brésiliens, ainsi que leurs chansons et leurs danses attirent tous les ans des milliers de touristes étrangers.

Ce sont les Portugais qui ont amené le carnaval au Brésil au XIXe siècle. La samba et la capoeira [22], les danses brésiliennes les plus connues au monde, sont reproduites dans presque tous les pays de la planète. Les plats typiques, tels que la feijoada [23] et le churrasco [24] sont servis dans plusieurs restaurants à l’étranger.

D’après le Ministère Brésilien des Relations Extérieures, et selon l’estimation de l’année 2014, plus de 2,8 millions de Brésiliens vivent à leur tour à l’étranger, répartis dans plus de 120 pays du monde. Les pays ayant la plus grande concentration de Brésiliens sont, respectivement :

 

 

Pays ayant les plus grandes concentrations de Brésiliens en 2014. Source IBGE

 

 

 
Les Brésiliens dans le monde [25]

 

 

 

 

3. Le Brésil multiculturel                  

 

La croissance démographique multiculturelle mondiale, dans tous les pays, favorise la rencontre entre personnes ayant reçu des éducations différentes. Selon Gondon Alport, auteur du livre The nature of Prejudice, si l’interaction culturelle a lieu entre des individus provenant d’un niveau économique similaire, la tendance à créer des stéréotypes est mineure. Cependant, dans la plupart des cas, l’interaction culturelle s’exerce entre individus provenant de différents niveaux socio-économiques, donc différemment puissants, ce qui serait à l’origine de la ségrégation du groupe le plus « faible ». Plus l’idée de supériorité est nourrie, plus les stéréotypes négatifs se développent.

Le terme multiculturel désigne la coexistence de différentes cultures (ethniques, religieuses, etc.) dans un pays donné. Au Brésil, nous avons les Afro-Brésiliens, pratiquant les religions africaines, les Indigènes et leurs rites religieux de chasse, de pèche ; les Européens, catholiques et protestants, les Asiatiques, taoïstes, bouddhistes…

Chaque région brésilienne garde les traits de l’immigration prédominante dès la période coloniale. Le Nord est habité par une population formée par un mélange de Portugais et d’Indigènes, avec une grande concentration de Noirs. Au Sud, la population est  quasiment constituée par des Blancs d’ascendance européenne, directe ou éloignée.
Les auteurs Lustig et Koester [26], affirment que « combinés, les facteurs démographiques, technologiques et économiques sont décisifs pour l’établissement de la paix et influencent la création d’un nouveau monde dans lequel les interactions humaines sont dominées par la culture, par les différences culturelles et par la capacité de l’être humain à comprendre et à interagir avec les différents cadres culturels. » [27]

Quant au célèbre auteur britannique Richard Lewis, lorsqu’il analyse les différents comportements des individus face aux différentes cultures, il fait remarquer que « les Finlandais considèrent les Italiens comme des êtres extrêmement émotifs du fait qu’ils agitent les bras alors qu’ils parlent. Les Espagnols considèrent les Suisses comme asphyxiants et extrêmement réglés. Les Italiens, pleins de vie, estiment que les Norvégiens sont froids. Les Vietnamiens, influencés par les Français, trouvent les Japonais passifs. La grande majorité des Sud-Américains trouve les Argentins hautains. Les Allemands trouvent les Australiens indisciplinés. Les Japonais jugent rude le franc-parler américain [28] ».

Un choc culturel naît d’un changement brutal de situation et d’environnement et est une possible conséquence des clichés ou stéréotypes créés inconsciemment par les personnes qui partent dans un pays qui n’est pas le leur.

 

 

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Pour conclure ces quelques topiques sur un sujet aussi vaste que le transculturalisme, l’interculturalisme et le multiculturalisme, nous dirons seulement que l’Histoire de l’humanité a depuis des siècles été marquée par des flux migratoires, souvent régulés par les conditions économiques du pays d’arrivée et son pouvoir d’attraction à l’égard des étrangers. Au Brésil, l’immigration a contribué à la formation et au regroupement de différentes cultures selon les États et les régions. Parler d’une culture unique dans un pays aussi grand et diversifié nous semble particulièrement réducteur.

 

 



[1] http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais, dernière consultation le 6 mai 2016.

[2] La plupart de ces Français s’est installé au Brésil entre 1884 et 1925 (8008 personnes de 1819 à 1883, 25 727 de 1884 à 1925, 6648 de 1926 à 1940).

[3]Renseignements obtenus sur les sites web : www.anobrasilfranca.com.br.

[5]http://educacao.uol.com.br/disciplinas/cultura-brasileira/missao-artistica-francesa-1-influencias-na-arte-brasileira-no-seculo-19.htm.

[6] Traduction libre .

[7] Source : http://brasil500anos.ibge.gov.br/territorio-brasileiro-e-povoamento/alemaes/as-tradicoes-e-o-abrasileiramento.

[8]  Pour plus de renseignements, http://www2.brasilalemanha.com.br/festas_pop.htm.

[9] L’Oktoberfest (« fête d’octobre » en allemand) est une fête de la bière se déroulant à Munich en Allemagne, mais aussi en plusieurs villes du Brésil.

[10] Thanksgiving : fête d’action de grâce.

[11] Le shintoïsme ou shinto (shintō, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») est une religion. Elle mélange des éléments polythéistes et animistes. Il s’agit de la religion la plus ancienne du Japon et est particulièrement liée à sa mythologie.

[12] Yakisoba : plat originaire de Chine sous le nom chao mian (« nouilles sautées »), mais il a été entièrement intégrée à la cuisine japonaise.

[13] Le sashimi est un mets traditionnel de la cuisine japonaise, relevant du grand art culinaire, par une présentation artistique et esthétique savante de tranches de poisson cru, de la taille d’une bouchée.

[14] Cocktail d’origine brésilienne, à base d’eau-de-vie de canne à sucre (cachaça) et de citron vert.

[15] L’aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l’ère moderne. Il se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l’adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire.

[16] Le jiu-jitsu brésilien (portugais : Jiu-jitsu brasileiroBurajiru no jūjutsu), est un art martial, un sport de combat et un système de self-défense dérivé de techniques de Judo et de ju-jitsu importées du Japon au Brésil par Mitsuyo Maéda vers 1920, puis développé par la famille Gracie.

[17] Le kendo ( kendō?, littéralement la voie du sabre) est la version moderne du Kenjutsu (techniques du sabre), l’escrime au sabre pratiquée autrefois au Japon par les samouraïs.

[18] Le sumo ( sumō?, littéralement « frapper mutuellement ») est un sport de lutte japonais. Le combat sumo se caractérise par le gabarit des lutteurs ainsi que par les nombreux rites traditionnels qui entourent les combats.

[19] Le judo ( jūdō?, littéralement voie de la souplesse ou principe de l’adaptation) est un art martial, un sport de combat et un principe de vie d’origine  japonaise (budō), fondé par Jigoro Kano en 1882. Il se compose pour l’essentiel de techniques de projection, de contrôles au sol, d’étranglements et de clefs.

[20] GOULVESTRE, Laurent. Les clés du savoir interculturel.3eme édition. AFNOR Editions, 2012.

[21] http://www.ceim.uqam.ca/IMG/pdf/BenessaiehA2011_BouchardTaylor.pdf.

[22] Capoeira : art martial brésilien qui puiserait ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains, pratiqué sur un accompagnement musical.  (Larousse, 2010)

[23] La feijoada est un plat très populaire au Portugal et au Brésil, à base de haricots noirs (feijão : haricot en portugais), de riz et de viande de porc. Servie souvent le mercredi et le samedi au restaurant, elle est l’occasion de réunions familiales et de rassemblements d’amis. D’un coût peu élevé, elle est appréciée par toutes les classes sociales. Source Wikipedia.fr

[24] Le churrasco est le mot portugais, castillan et galicien pour désigner les grillades de viande rouge, de poulet ou de porc. La viande est cuite au barbecue en étant fortement salée. Une fois prête, elle est découpée en lamelles et est consommée avec de la farine de manioc ou du pain. Sources : Larousse et Wikipedia.fr.

[26] Lustig, M. W. & Koester, J. (2012). Intercultural Competence: Intercultural Communication Across Cultures (7th ed.). Pearson, 2012 , p. 11.

[27] Traduction libre.

[28] Traduction libre.

 

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Ce sujet a été présenté par Luana Paula Sicart, étudiante à l’Université de Nice Sophia Antipolis

 

 

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