Cela fait huit jours que « Brasil Azur » a été officiellement inaugurée à l’Espace Magnan. C’était le 19 octobre 2012.

 

Il est temps pour nous de rappeler les moments forts de cette Soirée, dont les échos fort positifs se sont fait entendre tout au long de la semaine.

 

Tout d’abord, signalons une participation extraordinaire : de 80 à 100 personnes, presque tous arrivant à l’heure. C’est dire à quel point, à Nice aussi, la culture attire et le Brésil séduit !

 

Parmi les invités, quelques personnalités de relief. C’est le cas de Rudy Salles, député et adjoint au Maire de Nice, de Patrick Mottard, conseiller général du 5^e canton, de Sylvie Puech-Ballestra et de Béatrice Bonhomme, représentant le Centre transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts vivants (C.T.E.L.) de l’Université de Nice, d’Eric Djamakorzian, responsable de la culture à l’Université de Nice, d’Adrien Berthier et de Geneviève Winter, respectivement directeur et responsable culturelle de l’Alliance française.

 

À 19h30, le hall commençait donc à se remplir de personnes souriantes, dans l’attente curieuse du déroulement des évènements. Et ils se sont succédés avec bonheur.

 

Un dessin animé des Studios Disney, petit bijou entièrement fait main datant de 1942, a ouvert la Soirée… et deux chansons ont aussitôt égayé les esprits. La samba « Aguarela do Brasil », composée en 1939 par Ary Barroso et le chorinho « Tico-tico », du nom de l’un des oiseaux les plus appréciés au Brésil, écrit en 1917 par Zequinha de Abreu.

 

Les clichés réducteurs de cette jolie animation ont été savamment repris par la présidente de Brasil Azur, qui a su mettre en évidence la somme de vérités qu’ils recelaient également. Car le Brésil est bien le pays de la musique et un pays cordial, profondément ancré dans le pacifisme. Ce qui justifie certainement, selon elle, l’unité de cet immense territoire qui, d’une superficie quinze fois supérieure à celle de la France, ne s’est pas fragmenté comme l’Amérique espagnole. Le temps accordé à la musique ainsi qu’une certaine image de superficialité des Brésiliens aux yeux des Européens n’ont pas empêché ce pays d’être entré, au XXI^e siècle, dans l’histoire des puissances industrielles de la planète.

 

 

 

 

La France et le Brésil, continue notre présidente, ont donc tout intérêt à poursuivre une relation qui ne date pas d’aujourd’hui mais qui ne deviendra solide que par la diffusion réciproque des cultures de ces deux pays. « Brasil Azur », première association culturelle franco-brésilienne sur la Côte d’Azur, s’inscrit ainsi dans une tradition ancienne qui ne demande qu’à être substantiellement renouée.

 

S’ensuit la présentation du site culturel www.brasilazur.com et l’annonce des manifestations prévues par l’association, en aval du site, dans des domaines aussi divers que la littérature, la musique, le cinéma, la gastronomie, les autres arts vivants. Référence particulière aux « Chocolats littéraires des Quatre Saisons », concept créé par Filomena Iooss. Le « Chocolat littéraire de l’Automne » aura lieu début Décembre 2012.

 

 

 

 

Et c’est une liaison directe avec l’Amazonie et le vice-président de l’association, Celson Lima, qui amène alors, au sein de l’Espace Magnan, la chaleur brésilienne équatoriale. Moment de virtuosité technique qui fait aimer le progrès, tout cela grâce à la compétence de Christopher Mc ghee.

Comme certainement l’ensemble du public, je ne peux qu’être séduit par le charisme et l’esthétique de ce duo franco-brésilien qui préside Brasil Azur. Tous deux respirent l’amitié et la sympathie. C’est l’esprit et le sourire qu’ils souhaitent instaurer entre ceux qui les suivent dans cette aventure transatlantique.

 

 

Filomena Iooss et Celson Lima

 

 

Annoncés par Olivier Clouet, l’élégant chairman de la soirée, Patrick Mottard et Rudy Salles prennent la parole pour soutenir vivement cette initiative culturelle à Nice.

 

 

                                                             Rudy Salles

 

 

Tous deux passionnés par le Brésil, c’est avec un plaisir non dissimulé qu’ils souhaitent bonne chance à notre association et qu’ils se montrent réceptifs aux projets culturels à venir (Voir « Brasil Azur sur les fonts baptismaux », du 23 octobre 2012, dans blog patrick mottard).

 

Des jeunes souriants et aimables servent les convives pendant la pause buffet.

La deuxième partie de la Soirée sera consacrée à la musique. Une musique brésilienne rare en virtuosité, éblouissante, qui a donné naissance à la samba, à la bossa nova. Très peu diffusée en France. Il s’agit du « choro », dont Michel Ferreira nous fournit quelques explications à l’aide d’un support vidéo, avant de laisser la place au Duo Luzi Nascimento. qui va nous la faire savourer dans ses plus belles nuances.

 

 

 

 

Couple de musiciens aussi attachants que talentueux, qui incarne à merveille l’union préconisée dans cette association franco-brésilienne. Elle est française, il est brésilien. Il est guitariste, elle est mandoliniste et chanteuse. Elle est auteur, il est compositeur.

A la suite de cette belle Soirée, comme de nombreux autres invités, ils deviennent membres de Brasil Azur. Ce n’est pas étonnant ! Nous avons tous envie de nous laisser contaminer, comme le préconise Filomena Iooss, par cette joie de vivre et ce regard vers l’avant qui sont les symboles mêmes du peuple brésilien.