D’Aix au Brésil, l’humanité comme elle va

Jean-Paul Delfino

 

Regard du romancier, journaliste et voyageur aixois sur sa ville et notre monde qui vit une période de bascule

 

«- Jean-Paul, 30 ans d’allers-retours entre Aix et d’autres coins du monde, majoritairement le Brésil, cela amène quel regard ?
– Je ne suis pas fan de Sartre, mais il a écrit une formule que j’aime beaucoup : « On ne peut pas être à la fenêtre et se regarder passer dans la rue ». Aller régulièrement ailleurs, aide à mieux voir son pays et sa ville, à faire le point sur ce qu’on y vit et qu’est-ce que cela représente dans le monde. Durant et après les attentats du 13 novembre, je n’étais pas en France. […] En arrivant à Recife, à l’école Bartolomeu de Gusmão qui est implantée dans un quartier pauvre, je suis accueilli en musique par une quinzaine de gamins qui me jouent un pot-pourri de Marseillaise et d’hymne brésilien avec percussions et instruments locaux. […] La directrice me dit que d’autres finissent de me préparer quelque chose de spécial. Arrivé dans la classe, ils m’attendaient avec une tour Eiffel et ces mots sur une bannière : ‘La paix mondiale commence en nous, vive la France’. Je me suis mis à pleurer comme un gosse. Moi qui ne suis pas cocardier, des gamins vivant à des milliers de kilomètres de la France et qui n’y viendront sûrement jamais, me faisaient sentir fier d’être français par leur solidarité spontanée. […] »

 

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